8 mars 2023, Journée internationale des droits des femmes

« Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes »

08 mars 2023
Journée internationale des droits des femmes

Pour notre Groupe paritaire, la journée du 8 mars est l’occasion d’exprimer des valeurs fortes pour lesquelles sont engagés les 19 000 collaborateurs et collaboratrices. Le thème retenu cette année par les Nations Unies, « pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes » résonne singulièrement avec nos ambitions en matière de RSE qui sont la colonne vertébrale de la stratégie d’Action Logement.

Nous avons la conviction que les outils numériques, désormais présents à toutes les étapes de notre activité, sont de nature à favoriser en interne l’égalité entre les femmes et les hommes par la diffusion des connaissances et le développement des compétences professionnelles. Vis-à-vis de nos locataires, ces solutions digitales permettent de mettre en place les conditions d’une meilleure information, fluide et efficace.

Sans attendre, nombreuses sont les collaboratrices au sein du Groupe qui se sont saisies du champ des possibles ouverts par l’innovation et la technologie pour travailler mieux au service de notre mission d’utilité sociale sur l’ensemble de nos territoires. En découvrant ces 14 témoignages nous sommes collectivement fiers de progresser ensemble vers une société où l’égalité prend tout son sens.

Merci à Sarra, Marie-Liesse, Emmanuelle, Catherine, Laure, Claudie, Cécile, Christine, Aurore, Sylvine, Anne-Laure, Sabine, Lydie et Marie-José !


Nadia BOUYER, Directrice générale d’Action Logement Groupe

Que représente pour vous le 8 mars ?

La journée internationale du droit des femmes est, à mon sens, une mise en lumière des combats menés chaque jour par les femmes à travers le monde au regard des problèmes rencontrés dans leurs pays : le droit à l’éducation en Afghanistan, à l’avortement aux États-Unis, à l’égalité salariale en France... Nous ne devons jamais cesser d’être vigilants et de nous battre pour protéger les acquis et faire avancer la société sur la vision et la place des femmes.

Que vous évoque la thématique de cette année "Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes" ?

Ce thème m’évoque la mise à disposition des innovations et des évolutions technologiques au service de l’égalité des sexes dans le monde digital. À l’ère du tout numérique, il est important de protéger les femmes et les filles des violences qu’elles peuvent rencontrer en ligne, au travers du cyberharcèlement, de la surexposition sur les réseaux sociaux ou encore de l’objectification du corps féminin.

De quel projet êtes-vous particulièrement fière ?

Je suis fière d’appartenir à une entreprise qui a un index d’égalité professionnelle femme-homme de 93/100 en 2022. Cet index, établi par la Direction des Ressources Humaines au sein de laquelle je travaille, reflète la place des femmes dans l’entreprise et la reconnaissance associée. Il calcule l’égalité au travers des écarts de rémunération, de répartition des augmentations individuelles, de promotions, de nombre de salariées augmentées au retour d’un congé maternité. Il calcule également le nombre de salariés sous-représentés, selon leurs genres, parmi les 10 plus hautes rémunérations de l'entreprise. Avec un Codir majoritairement féminin, on peut dire qu’Unicil est en avance sur son temps sur ce point.

Que représente pour vous le 8 mars ?

Tous les jours et pas seulement le 8 mars, ce sont les collaborateurs d’Action Logement, parmi lesquels on compte 60 % de femmes, qui ensemble écrivent les nouveaux chapitres de l’histoire du Groupe et cela depuis 70 ans. Au sein de la Direction des Ressources Humaines, notre ambition est de créer les conditions de réussite de chacun, véritable gage de pérennité pour la performance du Groupe. Poursuivons, tous ensemble, en nous inspirant de l’héritage de chacune de nos entités et en continuant à développer la créativité et l’innovation au cœur de nos métiers et ainsi à faciliter l’accès au logement pour favoriser l’emploi.

Que vous évoque la thématique de cette année "Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes" ?

À titre personnel et comme je suis ingénieure en Aéronautique, la thématique retenue cette année me fait penser à Sophie Adenot et Arnaud Prost, deux astronautes français, anciens élèves de SUPAERO, qui ont été sélectionnés pour rejoindre les équipes de l’Agence Spatiale Européenne. Et dans le cadre de mes fonctions professionnelles, je pense évidemment aux enjeux de la transformation digitale qui sont inscrits au cœur de la stratégie d’Action Logement puisque je représente la DRH dans le groupe de travail qui doit établir la feuille de route en la matière. Plus largement, j’observe pour m’en réjouir la diversité de nos équipes dans toutes nos structures qui est une véritable source d’enrichissement pour la pratique de nos métiers.

De quel projet êtes-vous particulièrement fière ?

J’ai eu la chance de pouvoir évoluer dans des secteurs d’activité, de cultures et de fonctions variés et donc très formateurs. J’ai tiré de cette diversité une capacité à m’adapter à des univers différents, ainsi qu’une richesse de pratiques. Je mets aujourd’hui l’ensemble de ces compétences au service du Groupe, afin de bâtir une culture fédérant les multiples entités et de mutualiser les meilleures pratiques. C’est ainsi que j’ai pu mettre en place le programme de remise des Trophées des Bonnes Pratiques RH. Ce programme fédérateur vise à encourager les interactions et la mutualisation des bonnes pratiques entre les entités du groupe Action Logement et à faire rayonner le Groupe par les actions de communication et l’engagement des personnalités membres du Jury. Je suis particulièrement fière de ce projet qui participe à nourrir un écosystème toujours plus riche de la diversité et de la complémentarité des profils qui nous constituent et nous permettent de maintenir notre place d’acteur majeur du logement abordable.

Que représente pour vous le 8 mars ?

Cette journée est la célébration d’une culture de l'égalité et du respect mutuel. Ces valeurs vont bien au-delà du simple respect des droits des femmes et sont essentielles au vivre ensemble. Elles sont prônées par Action Logement. Il est important de valoriser le lien qui existe entre le genre et l'équité sociale. Sans respect mutuel entre les sexes, un avenir durable où prévaut le respect, restera hors de notre portée. 

Que vous évoque la thématique de cette année "Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes" ?

Les nouvelles technologies numériques sont une chance pour assurer pour une large diffusion des informations sur les droits des femmes et pour lutter contre les discriminations. Elles permettent de lutter efficacement contre les inégalités économiques et sociales et de cultiver le savoir-être. Ces technologies qui offrent de nouvelles solutions plus créatives et accessibles sont nécessaires. Pour mieux répondre aux besoins des femmes et promouvoir l’égalité des sexes, elles doivent donc être encouragées.

De quel projet êtes-vous particulièrement fière ?

Je suis particulièrement fière d’un partenariat engagé en 2022 avec l’école du design de Nantes et d’une démarche innovante de création d’une fresque du lien emploi-logement en Pays de la Loire. Cette fresque a été projetée lors de la convention régionale du 15 novembre dernier et a introduit une table ronde. Elle a permis de favoriser la compréhension du rôle des acteurs régionaux dans le lien Emploi-Logement et a mis en lumière leurs relations et synergies. Elle a également valorisé des initiatives menées par le territoire au bénéfice des salariés de la région. Cela favorise le dialogue et renforce les partenariats et l’émergence de solutions innovantes.

Que représente pour vous le 8 mars ?

Cette journée du 8 mars m’amène en premier lieu à penser - et à saluer - l’engagement des militantes, toutes nationalités confondues, qui ont œuvré en faveur du droit des femmes. Je mesure ainsi le chemin parcouru en ce sens… Mais aussi ce qu’il reste à accomplir puisque, tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous serons encore amenés à célébrer une telle journée.

Que vous évoque la thématique de cette année "Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes" ?

À mon sens, la technologie numérique notamment, favorise l’égalité des sexes. En autonomisant les femmes et filles du monde entier, l’affranchissement et l’accomplissement sont possibles. Des études révèlent que 75 % des emplois seront liés aux domaines scientifiques et technologiques d’ici 2050. Or aujourd’hui les femmes n’occupent que 22 % des postes en lien avec l’intelligence artificielle : notre marge de progression est énorme. Avec le digital et les nouvelles technologies, on accède à l’information et on fait bouger ainsi les lignes de l’environnement social, culturel et économique des femmes. C’est une vraie opportunité pour aller vers plus d’égalité des sexes.

De quel projet êtes-vous particulièrement fière ?

Plus qu’un projet, je suis fière des missions de bailleur social accomplies par mon entreprise, Néolia. Nos actions sont toujours empreintes de RSE où l’humain est au centre, qu’il s’agisse de nos partenaires, parties prenantes et clients. Notre politique de qualité de service nous conduit à aller au-devant de nos locataires pour les accompagner et répondre à leurs besoins. Lorsque nous sommes confrontés à des situations de vulnérabilité, qu’il s’agisse d’hommes et de femmes, de jeunes et de moins jeunes, de personnes valides ou non, notre approche est universelle pour traiter avec équité et sans distinction, les problématiques de nos locataires. J’ai la chance de collaborer avec les différents métiers de notre ESH. J’observe ainsi la valeur que l’on délivre à nos clients locataires, au-delà du logement et la satisfaction que nous leur apportons au quotidien. En écho, je suis fière du fruit de nos efforts.

Que représente pour vous le 8 mars ?

Le 8 mars symbolise la libération de la femme et l’importance de sa place dans la société. C’est une date importante, qui a d’ailleurs été déclarée en 1977 par l’ONU et qui n’est finalement pas si ancienne que cela. Éducation, travail, équilibre de vie personnelle ou encore « charge mentale ». Je pense que pour les femmes rien n’est acquis, loin de là et il reste encore beaucoup de progrès à faire. Si les femmes montrent chaque jour leurs forces, il subsiste encore de trop nombreuses inégalités, et par conséquent elles sont moins libres que les hommes.

Que vous évoque la thématique de cette année "Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes" ?

Les nouvelles technologies facilitent l’accès à l’information, à la communication et à la formation. Pour une grande partie d’entre elles, les femmes ont dorénavant accès à des contenus en ligne. Elles peuvent interagir avec d’autres, s’exprimer et ainsi acquérir une certaine autonomie et une ouverture vers la connaissance. Par ailleurs, les métiers de l’innovation et des technologies ont longtemps été réservés aux hommes et masculinisés par automatisme, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Les femmes sont dorénavant très présentes dans les équipes informatiques.

De quel projet êtes-vous particulièrement fière ?

En tant que Directrice Administrative et Financière chez 3F Normanvie, j’ai la responsabilité du service informatique. Je suis particulièrement fière de ce qui a été mis en place dans le cadre de notre plan « dématérialisation » depuis trois ans. La mise en place des baux numériques, la généralisation des états des lieux d’entrée et de sortie sur tablette, les parapheurs numériques et la dématérialisation des factures fournisseurs avec la plate-forme Freedz sont de très belles avancées technologiques qui améliorent l’efficacité et aussi les conditions de travail.

Que représente pour vous le 8 mars ?

Pour moi, c’est une journée internationale extrêmement importante, pour sensibiliser et mobiliser à la lutte pour les droits des femmes, l’égalité et la justice. Force est de constater que malgré les progrès accomplis au cours du XXème siècle de façon très inégale dans le monde, le chemin à parcourir est encore long.

Que vous évoque la thématique de cette année "Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes" ?

À première lecture, ce thème peut surprendre, mais en réalité il touche des sujets préoccupants. En effet, les progrès technologiques sans précédent des dernières années (les réseaux sociaux, les achats en ligne, les rencontres en ligne, le télétravail….) ne sont pas pour autant synonymes d’inclusion, en témoigne par exemple, le nombre plus élevé de femmes que d’hommes victimes de harcèlement ou de violence en ligne. D’autre part, l’augmentation du nombre d’emplois dans ces nouveaux métiers n’a pas bénéficié pour autant aux femmes qui sont toujours sous-représentées dans les postes technologiques. C’est tôt, dès l’école, que les femmes doivent être poussées à s’orienter dans ces voies du numérique.

De quel projet êtes-vous particulièrement fière ?

Je suis particulièrement contente d’avoir participé à l’organisation du télétravail par la mise à disposition d’outils numériques à l’ensemble des collaboratrices et des collaborateurs de Promologis, d’autant plus que ce projet a dû se réaliser pendant la période très contrainte du premier confinement.

Que représente pour vous le 8 mars ?

La possibilité de célébrer les femmes qui contribuent à l'innovation et à la prise de décision fondées sur les données, dans un milieu qui reste encore résolument masculin. Et si chacun identifiait et donnait plus de visibilité à l’une de ces femmes qui font la différence dans le domaine des données ? Qu'elles soient CDO (Chief Data Officer), Data scientist, Data analyst, Chercheure, Étudiante... C’est l’occasion de mettre les femmes de la Data à l'honneur !

Que vous évoque la thématique de cette année "Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes" ?

Autonomie, ouverture au monde, culture, démocratisation de l’accès pour tous à l’information. La nécessité de prendre conscience que dans l’éducation, les femmes peuvent prétendre autant que les hommes à des parcours scientifiques. Dans mon métier, la technique est prédominante. La façon dont le codage (ou le développement) nécessite un raisonnement logique et la décomposition de problèmes complexes en sous-ensembles plus simples sont également utiles dans la vie de tous les jours. La logique aide finalement à résoudre beaucoup de problèmes du quotidien. 

De quel projet êtes-vous particulièrement fière ?

Je déploie une nouvelle stratégie Data au sein de Domofrance depuis un an à travers un projet d’entreprise. Elle vise à court terme à recentrer les métiers de Domofrance pour dédier leurs tâches à l’analyse et au pilotage de leurs activités. À plus long terme, cette démarche vise à poursuivre l'amélioration continue des performances de Domofrance et de répondre aux différents enjeux économiques. La Data représente un challenge concurrentiel majeur pour les filiales immobilières du Groupe.

Que représente pour vous le 8 mars ?

Cette journée se doit d’exister. Cela fait moins de quatre-vingts ans que dans notre pays les femmes disposent du droit de vote, du droit d’ouvrir un compte bancaire, ou même du droit de travailler sans le consentement de leur époux. Ces droits-là sont acquis en France, mais il reste encore à faire pour obtenir plus d’égalité entre les hommes et les femmes. Je pense aussi tout particulièrement aux femmes du monde entier dont les conditions de vie sont très difficiles ou dont la vie est menacée.

Que vous évoque la thématique de cette année "Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes" ?

Je suis référente relation client : notre activité s’est largement dématérialisée en quelques années et c’est très positif. Mais notre métier au contact de la clientèle nous fait vivre aussi tous les jours la fracture numérique : environ 17 % de la population en France est frappée d’illectronisme. Une partie non négligeable de nos clients n’a d’expérience digitale qu’à travers l’utilisation des réseaux sociaux, notre valeur ajoutée est donc de les accompagner pour lancer et faire aboutir leurs démarches. Je ne suis pas persuadée qu’il y ait réellement une différence selon le genre en matière de fracture numérique. Mais je suis convaincue qu’il faut réduire les inégalités matérielles, développer la formation pour que chacune et chacun soient à l’aise dans leurs démarches numériques.

De quel projet êtes-vous particulièrement fière ?

Mes valeurs personnelles rejoignent la mission d’Action Logement : agir pour améliorer les conditions de logement des locataires ou des demandeurs de logements. Alors, l’utilité sociale, oui, je m’y retrouve ! Plus récemment et très concrètement, en tant qu’ambassadrice du projet CRM dans ma région (logiciel de gestion de la relation client), j’ai pu constater combien cet outil, en permettant un meilleur suivi des dossiers, facilite également le travail des équipes au quotidien.

Que représente pour vous le 8 mars ?

La journée internationale des droits des femmes est un moment clé, un rendez-vous important de la lutte pour l'égalité femmes-hommes. Son existence depuis de nombreuses années témoigne de l'importance jamais démentie de faire progresser la situation des femmes en 2023. Cette journée est essentielle pour sensibiliser sur le chemin restant à parcourir, encourager les initiatives et stimuler la mise en place de solutions concrètes, en particulier dans les entreprises qui ont un rôle central à jouer. 

Que vous évoque la thématique de cette année "Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes" ?

Innovation et technologies : des mots qui parlent aux femmes ! La révolution numérique apporte de grandes opportunités pour l'autonomisation des femmes et des filles en leur permettant d'accéder plus facilement à la connaissance. J'espère que cette thématique sera un signal à encourager les femmes à occuper une place croissante dans les métiers technologiques et les initiatives innovantes. Les femmes sont parfois en retrait ou en seconde ligne pour piloter des projets alors qu’elles ont toutes les compétences pour les mener à bien. Les travaux sur l’intelligence artificielle démontrent que la participation des femmes dans les équipes de projets est essentielle pour s'assurer que l'innovation et le progrès restent des outils au service de l'humain.

De quel projet êtes-vous particulièrement fière ?

Sans parler d’un projet en particulier, je vais évoquer la démarche "#Branchés" initiée chez Seqens en 2021. Cette démarche globale de transformation numérique de l’entreprise, supervisée par le Comex, a permis de faire émerger une culture projet partagée par une large part de la communauté managériale et un nombre important de collaborateurs participants à ces initiatives. Sur les 60 projets de la feuille de route, plus de 70 % ont été pilotés par des femmes. Je suis fière de travailler pour une entreprise qui fait confiance aux femmes et leur confie des projets à forts enjeux. Bravo à elles pour ces belles réussites. 

Que représente pour vous le 8 mars ?

Cette journée internationale sur les droits des femmes a encore toute son utilité et, d’une certaine façon, on peut le regretter. Par devoir de mémoire, elle nous rappelle les combats gagnés par nos prédécesseurs sur les droits des femmes. Je considère cette journée du 8 mars comme un rempart, qui nous invite à rester vigilants au regard de la conjoncture. Je rêve d'un jour où il ne serait plus nécessaire de célébrer une journée qui aurait vocation à lutter contre des inégalités entre femmes et hommes. 

Que vous évoque la thématique de cette année "Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes" ?

Le digital est un levier d'inclusion sociale et professionnelle plein de promesses. Le déploiement du numérique et la montée en puissance du télétravail ont profondément changé les paradigmes et illustrent parfaitement tout le potentiel que peuvent offrir les innovations numériques sur nos sociétés et dans la lutte contre les inégalités. Le digital offre de très belles perspectives, mais les inégalités sont encore très marquées envers les femmes, les jeunes, les séniors, les personnes porteuses de handicap... Voyons ce que l'on en fera.   

De quel projet êtes-vous particulièrement fière ?

En cette journée internationale sur les droits des femmes, c'est sans nul doute le projet "Mi La fé", financé par le PIV* Innovation en 2021, qui me vient à l'esprit. En proposant des ateliers bricolage aux femmes issues de quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), ce projet a vocation à accompagner les femmes et à les aider à sortir d’idées toutes faites sur leurs compétences, à passer à l’action et à tenter de résoudre leurs problèmes par elles-mêmes. 

Que représente pour vous le 8 mars ?

Le 8 mars est un jour important pour célébrer les progrès en termes de droit des femmes et lutter contre les inégalités de genre. C'est une journée pour se souvenir des obstacles que les femmes ont surmontés et ceux qu’elles doivent encore dépasser, partout dans le monde, pour faire reconnaître leurs droits.

Que vous évoque la thématique de cette année "Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes" ?

Le digital peut offrir des opportunités incroyables pour soutenir l’autonomie des femmes et la promotion de l'égalité des sexes. Améliorer l’accès au digital pour les femmes dans le monde est un axe de progrès important. Ce thème permet également de réfléchir à la nécessité de protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques et de s’attaquer à la violence en ligne.

De quel projet êtes-vous particulièrement fière ?

Les différents projets que j’ai pu mener chez Alliade Habitat ont été sources de satisfaction et de reconnaissance. Le projet le plus en lien avec la journée du 8 mars serait sans aucun doute la mise en place du reporting sur l’égalité femme-homme. Ce dont je suis fière aujourd’hui, c’est de m’être engagée dans des projets dont l'enjeu était très important pour mon entreprise, tout en ayant pu et su garder un équilibre vie professionnelle/vie personnelle.

Que représente pour vous le 8 mars ?

La journée internationale des droits des femmes est l’occasion de repenser aux batailles menées par les femmes depuis plus d’un siècle pour atteindre l’égalité. Dans les faits, nous ne sommes pas encore parvenues au but, même s’il y a de nombreux parcours de femmes extraordinaires. Sans être féministe, aucune d’entre nous ne peut demeurer insensible aux événements dramatiques, dans de nombreux pays à travers le monde et dont heureusement les médias témoignent. Il reste encore du chemin à parcourir !

Que vous évoque la thématique de cette année "Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes" ?

Les outils numériques permettent d’accéder plus facilement à des informations qui peuvent participer à la connaissance et à la montée en compétence de chacun et donc... de chacune. Les canaux de communication étant bien plus nombreux, l’opportunité d’être stimulées et non plus stigmatisées est bien plus fréquente.  

De quel projet êtes-vous particulièrement fière ?

Je représente la Maîtrise d’Ouvrage à la commission d’évaluation des innovations techniques dans le domaine de la détection et du traitement de l’amiante dans le bâtiment (CEVALIA). Cette mission est pour moi une reconnaissance de mes pairs sur ce sujet. Je suis fière de pouvoir progresser sur différentes thématiques, aussi bien techniques que stratégiques et de pouvoir m’adapter à mon environnement et aux besoins de la société : hier sur le sujet de l’amiante, aujourd’hui également sur les sujets de performance énergétique, de développement durable en lien avec les besoins de nos locataires. Plus largement, je suis fière d’intervenir, à mon niveau, pour minimiser la dégradation de la planète que nous laisserons aux générations à venir.

Que représente pour vous le 8 mars ?

Une petite musique qui vient nous rappeler chaque année que les droits des femmes ne sont jamais acquis et que chacun doit rester vigilant, comme le disait Simone de Beauvoir. Cette journée est l’occasion d’une sensibilisation massive, malheureusement encore indispensable en 2023.

Que vous évoque la thématique de cette année "Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes" ?

La part des développeuses dans le numérique reste encore assez faible. On ne peut que le regretter, car la maîtrise du codage informatique est précieuse et son absence peut constituer une menace pour les droits des femmes. L’intelligence artificielle est notre alliée pour la détection en amont des inégalités ou des fragilités.
Le digital ne réglera pas tous les maux du monde, mais les femmes et les hommes doivent s’en saisir pour construire un monde plus inclusif.

De quel projet êtes-vous particulièrement fière ?

Nous avons mis en place au sein de 3F Centre Val de Loire une plateforme nommée "Boussole" qui permet à l’équipe commerciale d’identifier ses points forts. Toute l’équipe a eu l’occasion de débriefer ensemble lors de 6 ateliers pour relever des défis dans un lieu atypique (SENSAS) proposant une expérience collective liée aux 5 sens. Pour moi, il est indispensable que les femmes affirment leur positionnement dans l’entreprise, qu’elles ne sous estiment pas leur valeur professionnelle : les femmes doivent capitaliser sur leur talent d’or.

Que représente pour vous le 8 mars ?

Si la journée du 8 mars existe encore, c’est bien parce qu’il reste encore des étapes à franchir en matière d’égalité. Il est aujourd’hui essentiel que les femmes s’échappent des carcans éducatifs pour se réaliser en choisissant des secteurs d’activités dans lesquels elles ne sont pas attendues tels que l’aéronautique ou le digital.

Que vous évoque la thématique de cette année « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes ?

La participation des femmes dans l’évolution du numérique au service de l’éducation est indispensable pour l’égalité des sexes et rendre les femmes plus autonomes. Il est urgent que chacun comprenne que la femme ne doit pas être exclue ou s’exclure du monde numérique.

De quel projet êtes-vous particulièrement fière ?

Tout dernièrement, j’ai contribué avec cinq collègues à l’instruction d’une dizaine de dossiers et à leur présentation au jury ALINOV (fonds d’innovation d’Action Logement Immobilier). Les projets qui m’ont été confiés étaient essentiellement des projets digitaux au service des processus métiers exercés dans les filiales immobilières du Groupe. J’ai été très heureuse de contribuer à promouvoir les initiatives innovantes des filiales et à servir la stratégie digitale du Groupe.

LE SAVIEZ-VOUS ?

La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, qui réclamaient de meilleures conditions de travail et le droit de vote. C'est en 1975, lors de l'Année internationale de la femme, que l'Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes le 8 mars.

Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et l'occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement, les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour : fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, améliorer la situation des femmes. C'est aussi l'occasion de se mobiliser en faveur des droits des femmes et de leur participation à la vie politique et économique.

Les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente. Le thème du 8 mars 2023 est "Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes". Il est associé au thème prioritaire de la 67e session de la Commission de la condition de la femme, à savoir l’innovation, le changement technologique et l’éducation à l’ère du numérique pour réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.